Ceet Fouad

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Ceet Fouad
Ceet Fouad en 2018
Naissance
Nationalité
Activité
Artiste
Lieu de travail
Hong Kong (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
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Ceet Fouad [prononcer : “see-tee”] est un peintre graffeur français de la seconde génération. Il a commencé sa carrière dans les années 1980.

Biographie[modifier | modifier le code]

Ceet Fouad est né en Algérie de parents marocains. Il arrive en France en 1978, à Toulouse, alors qu’il a sept ans. Durant son adolescence, il tague des trains avec des amis[1], puis participe à divers collectifs de graffeurs, La Terrasse Possee, ABS, TruSkool et TRUMAC[2]. Il est sponsorisé par Adidas[3] entre 1997 et 2004, période pendant laquelle il voyage aux États-Unis. Dans le Bronx, à New York[4], il rencontre les membres du collectif TATS CRU. Depuis 2003, Ceet Fouad est basé à Hong Kong, où il se fait un nom comme graffeur[5],[6] et homme d’affaires. Il crée sa propre résidence d’artiste, le Jardin Orange à Shenzhen où il invite régulièrement d’autres peintres, sur le modèle de la fondation Montresso à Marrakech, appelée le Jardin Rouge, où il expose régulièrement depuis 2014 en compagnie d’autres artistes comme Jace[7],[8]. Il expose régulièrement dans le monde entier, de Singapour[2] à la Réunion[9] et de Chine en Allemagne.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Elle est marquée par un personnage récurrent, un poulet qu’il nomme Le Chicanos. Ce personnage lui a été inspiré à la suite de son arrivée en Chine où, ne parlant pas la langue, il dessinait un poulet sur le coin d’une table pour se faire comprendre. Par la suite ce personnage évolue vers l’humour et symbolise son isolement dans une Chine surpeuplée[10].

Expositions notables[modifier | modifier le code]

Expérience de DJ[modifier | modifier le code]

Ceet Fouad a aussi officié en tant que DJ. Il s’est d'abord fait connaître sous le pseudonyme de DJ Patrick Douchafleur, puis DJ Colonel Douchafleur et finalement DJ Ceet.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Le Parisien[1]
  2. a et b [2]
  3. [3]
  4. Cnews[4]
  5. [5], South China Morning Post
  6. [6], La Dépêche du Midi
  7. [7]Les Inrocks, Jardin rouge : au Maroc, une oasis pour les graffeurs
  8. [8] Huffpost, Where Graffiti Art Is The Rose of The Desert: Spraying Outside The Jardin
  9. [9] Le plus nouvelobs, Festival liberté métisse
  10. [10], Ceet, la Chicken story d’un graffiteur, Le Mauricien.
  11. [11], Patrimoine culturel mondial voelklinger huette, projets d'artistes
  12. [12]
  13. [13]
  14. [14]
  15. Lepetitjournal[15]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Graffiti Asia, Ryo Sanada, Suridh Hassan, Studio Rarekwai (London, England), Laurence King, 2010.
  • Truskool: une histoire du graffiti à Toulouse, Olivier Gal, Éditions Atlantica, 2016.
  • CeeT Fouad, I believe I can touch the sky, Amanda Wei Gallery Edition, Text by Annne Devailly, Artistes d'Occitanie, 2019.

Liens externes[modifier | modifier le code]